Communiqué de Bugatti SAS

Lancement réussi de la production de la Bugatti Veyron 16.4 Grand Sport

Premiers parcours d’essai pour la presse et les clients

Cannes, mai 2009 - Cela fait à peine neuf mois que la nouvelle Bugatti Veyron 16.4 Grand Sport a été présentée pour la première fois au public dans le cadre du Concours d’Élégance de Pebble Beach, en Californie. L’écho a été des plus positifs. La production du roadster, limitée à 150 unités, vient de démarrer. Parallèlement ont eu lieu les premiers parcours d’essai s’adressant à la presse et aux clients.
La Bugatti Veyron 16.4 Grand Sport, équipée d’un toit amovible, a fait relever de nouveaux défis à la Marque, traditionnellement perfectionniste pour tout ce qui touche à la technique automobile, à l’esthétique et la dynamique. La conduite à ciel ouvert, rendue possible par l’apport de modifications majeures à la structure complexe du châssis, renforce la fascination exercée par cette voiture hors pair en y intégrant une dimension fondamentale de plaisir répondant au souhait de bon nombre de clients. Dotée de nombreuses innovations en matière de sécurité et de nouvelles fonctionnalités au niveau de l’équipement, cette voiture de sport, qui est la plus rapide au monde autorisée à circuler sur route, acquiert une nouvelle identité de roadster, ce qui augmente encore son pouvoir de séduction.
Extérieurement, elle se caractérise par un pare-brise légèrement surélevé, des phares très sculpturaux et, vue de dessus, par un toit léger et transparent en polycarbonate. Le défi majeur pour la réalisation du toit amovible de la nouvelle Bugatti Veyron 16.4 Grand Sport résidait dans la structure particulière de son châssis. L’équilibre optimal entre rigidité de la structure et légèreté de la construction est essentiel pour obtenir un habitacle monocoque à la fois léger et extrêmement résistant. Il s’agit de l’élément clé de la structure du véhicule. Si l’on retire un composant essentiel tel que le toit, il faut redéfinir les voies d’effort pour préserver le même niveau de rigidité et de sécurité à l’impact, notamment en ce qui concerne les chocs latéraux et la résistance à l’écrasement en cas de retournement. Par conséquent, la monocoque a été
renforcée au niveau des bas de caisse latéraux et du tunnel central. Les montants B ont été rigidifiés transversalement par une traverse en fibre de carbone. Au-dessous du tunnel central, une plaque en carbone assure au véhicule la meilleure rigidité torsionnelle de tous les roadsters au monde.
En outre, les portes latérales de la nouvelle Bugatti Veyron 16.4 Grand Sport sont réalisées en fibre de carbone. Celles-ci recouvrent un longeron intégral muni de tenons qui, en cas d'accident, transfère la charge du montant A au montant B pour mieux absorber l'impact. Les deux prises d’air qui assurent la ventilation du moteur central de seize cylindres ont été modifiées et supportent à présent des éléments de sécurité de 10 centimètres de large en fibre de carbone, protégeant le cockpit de l'écrasement en cas de tonneau. Outre les cuirs traités contre l’humidité et assemblés par coutures piquées, l’intérieur a été équipé de nombreux accessoires, notamment d’une caméra de recul avec écran de 2,7 pouces intégré dans le rétroviseur et d’un système audio « Puccini » à processeur de signal numérique.
Avec le toit fermé, la Bugatti Veyron 16.4 Grand Sport atteint une vitesse de 407 km/h. Une fois le toit retiré, elle peut rouler jusqu’à 360 km/h. Si, au cours d’une excursion à ciel ouvert, le temps devient menaçant, une capote innovante logée dans le compartiment bagages et fonctionnant selon le principe du parapluie permet de poursuivre sa route au sec à une vitesse maximale de 160 km/h.

Plus qu’une simple Veyron décapotable

« Lorsque j’ai pu conduire moi-même la Grand Sport pour la première fois », déclare Pierre-Henri Raphanel, pilote d'essai officiel de Bugatti Automobiles, « j’ai compris dès le passage du deuxième rapport que j’avais pris place dans une voiture entièrement nouvelle. La différence avec la Veyron est frappante ».
Raphanel a, après d’innombrables parcours d’essais effectués dans le monde entier avec des clients et représentants des médias, parcouru entre temps plus de kilomètres que quiconque au volant de la Veyron.
« Je n'aurais pas cru possible », poursuit Raphanel, « que le comportement routier de la Veyron puisse être encore si sensiblement amélioré, et », ajoute-t-il plein d'enthousiasme à titre de conclusion, « avec le toit ouvert, la sensation du moteur est encore plus intime. On a vraiment l'impression qu'il vous aspire. »
La nouvelle Veyron 16.4 Grand Sport est assemblée à la main sur le site alsacien de Molsheim, siège de la société, et elle sera vendue à partir de juillet 2009, au prix de 1,4 million d’euros hors taxe. Il est prévu de produire 150 unités.
Bugatti a joué sur la convoitise suscitée par le premier modèle pour soutenir des oeuvres de charité : Le chassis numéro 1 a été vendu l’été dernier aux enchères de Pebble Beach pour la somme de 3,19 millions de dollars. L’excédent de 900 000 dollars a été reversé par Bugatti à l’organisme caritatif Pebble Beach Company Foundation Charity. La production des deux modèles de Veyron se déroule en parallèle à Molsheim. Pour garantir aux clients de la marque une priorité lors de la commande de la Grand Sport et réduire au maximum leur temps d’attente du nouveau véhicule, les premiers numéros de châssis de la Grand Sport ont été réservés aux propriétaires de Veyron. Cette mesure a été saluée par les clients de Bugatti.
À l’heure actuelle, 30 Grand Sport sont déjà commandées, les acomptes ayant été versés.

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Ce qui a été déjà inventé appartient au passé, seules les innovations sont dignes d'intérêt - Ettore Bugatti